jeu.
04
mai
2023
À l’initiative des centres de recherche en sociologie (CESIR), en histoire (CRHiDI) et en science politique (CReSPo) de l'Université Saint-Louis – Bruxelles et du centre de recherche en sociologie (CeSO) de la KULeuven.
Ceux et celles qui le souhaitent sont invités à soumettre une proposition de communication ou de poster (en anglais, français ou néerlandais) de 250 mots maximum, accompagnée d’une courte notice biographique avant le 1er juillet 2023 aux quatre adresses suivantes :
mer.
26
avril
2023
Comité organisateur : Richard BÉGIN (Université de Montréal), Jan BLANC (Université de Genève), Ralph DEKONINCK (Université catholique de Louvain), Sébastien DUBOIS (Université Saint-Louis - Bruxelles), Christophe LOIR (Université libre de Bruxelles), Denis RIBOUILLAULT (Université de Montréal).
Entrée libre (pas de réservation nécessaire)
jeu.
06
avril
2023
En septembre 2021, la 4e Journée d’histoire belge des migrations se déroulait à l’Université Saint-Louis – Bruxelles à l’initiative du CRHiDI. Depuis 2017, ce forum réunit annuellement des chercheuses et chercheurs issu·e·s de toutes les universités belges pour échanger les derniers résultats de la recherche en histoire des migrations depuis et vers la Belgique. Y sont également convié·e·s des archivistes, des spécialistes du patrimoine, des enseignant·e·s, des auteur·rice·s, etc. L’objectif est de faire dialoguer toutes les personnes intéressées par l’histoire des migrations en Belgique, qu’elles appartiennent au monde académique, aux secteurs culturel, pédagogique ou des médias, et de mettre en lumière les initiatives qui ont été récemment prises en matière d’histoire des migrations en Belgique.
En tant qu’organisateur·rice·s, notre ambition fut, lors d’une séance académique, de faire converger l’expertise du réseau belge d’histoire des migrations avec l’approche spécialisée d’histoire du droit et des institutions du CRHiDI. Par la même occasion, il s’agissait de souligner l’ouverture de notre centre de recherche à l’histoire de la société au sens large. Respectant une tradition bien ancrée, des chercheurs et chercheuses avaient l’opportunité de présenter, par le biais d’un poster, le fruit d’un premier projet en histoire des migrations.
Profitant de la remise d’un doctorat honoris causa par l’Université Saint-Louis – Bruxelles à l’historien Gérard Noiriel le 21 septembre 2021, nous proposions à ce spécialiste de l’histoire de l’immigration en France de venir discuter avec nous des médias les plus opportuns pour transmettre au grand public des connaissances sur l’histoire des migrations. Durant cet après-midi, la création d’un grand musée des migrations à Bruxelles, encore tout récemment discutée à l’initiative de Hajar Oulad Ben Taïb au Parlement francophone bruxellois, fut évoquée parmi d’autres solutions artistiques, documentaires, filmées ou livresques. Si le recours au droit fut au cœur des débats en première partie de journée, les clefs de lecture apportées par les sciences sociales et politiques pour aborder les migrations se sont révélées tout aussi fécondes en seconde partie.
Publier — pour la première fois — le résultat des échanges du réseau belge d’histoire des migrations restait jusque-là une étape à franchir, et nous ne pouvons que souhaiter que ce 46e volume des C@hiers du CRHiDI. Histoire, droit, institutions, société concourt à démontrer la vitalité d’un tel réseau.
Romain Landmeters, Enika Ngongo, Hajar Oulad Ben Taïb, "Les migrations en Belgique (XIX-XXe siècles). Une histoire au prisme du droit et des institutions. Actes de la 4e Journée d’histoire belge des migrations tenue à Bruxelles le 22 septembre 2021", C@hiers du CRHiDI. Histoire, droit, institutions, société, [En ligne], vol. 46, 2023.
jeu.
09
mars
2023
Matinée d'étude organisée par Hajar Oulad Ben Taïb.
jeu.
16
févr.
2023
Standen & Landen, le Centre d’Histoire du Droit et d’Anthropologie juridique (CHDAJ, ULB) et le Centre de Recherches en Histoire du Droit, des Institutions et de la Société (Université Saint-Louis) ont le plaisir de vous convier, à la conférence que donnera la Professeure Hylkje de Jong (Vrije Universiteit Amsterdam).
Elle évoquera les apports de la digitalisation et de l’analyse de réseau dans la recherche en archives, sur la base des recherches qu’elle a menées sur les Cours provinciales de justice (Provinciale hoven) dans la République des Provinces-Unies. Les recherches de Hylkje de Jong sont tout à fait pionnières, à l’intersection de l’histoire du droit et de l’intelligence artificielle. La méthode mobilisée devrait permettre dans l’avenir de collecter des données sur les affaires judiciaires et les motifs des jugements et de les relier entre elles à une beaucoup plus large échelle. Elle présente donc un potentiel tout à fait extraordinaire pour la recherche dans le domaine de l’histoire de la justice, mais aussi au-delà.
sam.
10
déc.
2022
Soutenance publique de la thèse de Julien Wilmart en vue de l'obtention du titre de Docteur en histoire, histoire de l’art et archéologie.
PRÉSIDENTE
Émilie d'Orgeix | École Pratique des Hautes Études
JURY
Lucien Bély (codirecteur) | Sorbonne Université
Philippe Bragard | Université catholique de Louvain
Bruno Demoulin (secrétaire du jury) | Université de Liège
Hervé Drévillon | Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Sébastien Dubois (codirecteur) | Université Saint-Louis - Bruxelles
Bertrand Fonck | Service historique de la Défense (SHD)
jeu.
08
déc.
2022
Aujourd’hui, l’exigence d’objectivité s’est imposée comme idéal régulateur de la pratique scientifique dans les sciences historiques et sociales. Pourtant, la notion même d’objectivité scientifique n’a pas toujours existé ni eu la même signification. Il apparait ainsi indispensable d’interroger un concept régulièrement utilisé pour légitimer nos savoirs. La question se pose avec d’autant plus d’insistance en ce qui concerne les sciences humaines et sociales, au vu des développements, ces dernières années, de la théorie de la connaissance située (standpoint theory), qui se propose de remettre en cause la notion d’objectivité en proposant de considérer le point de vue des minorités comme un biais de connaissance pertinent pour la critique d’un système donné.
L’objectivité en sciences humaines, un idéal régulateur ? C’est sous cet intitulé volontairement provocateur que ce numéro des C@hiers du CRHiDI. Histoire, droit, institutions, société rassemble les contributions de jeunes chercheur·e·s qui se sont prêté·e·s à l’exercice dans leur champ de recherche respectif, soit en interrogeant le lien existant entre rationalité scientifique guidée par une méthodologie spécifique et leurs affinités respectives (méthodologie orientée), soit en analysant la perception subjective des acteurs historiques eux-mêmes au travers des sources mises à disposition. En guise de conclusion, ce numéro propose une interview de l’historienne et philosophe Geneviève Warland dans laquelle elle interroge tour à tour la relation entre les notions de vérité et d’objectivité et les impératifs qui en découlent pour l’historien et l’historienne, tant dans son activité scientifique que d’un point de vue sociétal.
Camille Banse, Emilie Colpaint et Camille Rutsaert, "L'objectivité en sciences humaines, un idéal régulateur?"
C@hiers du CRHiDI. Histoire, droit, institutions, société, vol. 45, 2022.
ven.
25
nov.
2022
Lancé cette année par Sarah Barthélemy, Cormac Begadon (Durham University) et Gemma Betros (Australian National University), le réseau, The International Scholars of the History of Women Religious Association (ISHWRA) 2022, propose d'offrir une plateforme d'expression pour les recherches et activités scientifiques relatives aux femmes catholiques, avec une portée explicitement transnationale, à la fois en termes d'intervenant·e·s et de participant·e·s, mais aussi en termes de contenu. Détails et programme ici.
mer.
23
nov.
2022
Intervenant : Julien Wilmart (Sorbonne Université / USLB)
jeu.
17
nov.
2022
Journée d'étude organisée par Éric Bousmar et Camille Rutsaert, en collaboration avec le CRHiDI et le groupe de contact FNRS "Bourgogne et anciens Pays-Bas du moyen âge à nos jours".
mar.
18
oct.
2022
Nicolas Simon, coordinateur scientifique à l'Académie royale de Belgique et membre du CRHiDI, reviendra sur son parcours doctoral en Histoire ainsi que sur son parcours professionnel lors du prochain NET@WORK, organisé à l'Université Saint-Louis - Bruxelles ce 18 octobre.
jeu.
06
oct.
2022
jeu.
22
sept.
2022
mar.
13
sept.
2022
lun.
23
mai
2022
ven.
13
mai
2022
jeu.
12
mai
2022
Journée d'étude du module "Antiquité" de l'École doctorale HISTAR (ED4), organisée par Florence Liard à l'Université Saint-Louis - Bruxelles
mar.
29
mars
2022
jeu.
17
mars
2022
mer.
09
mars
2022
La vie et la mort. C’est sous cet intitulé, tout à la fois poétique, brutal et thématiquement large, que se sont tenues les 31 mai et 1er juin 2019 à Audenarde (Belgique) les Journées internationales d’histoire du droit et des institutions, congrès annuel de la Société d’histoire du droit et des institutions des pays flamands, picards et wallons. Celles-ci ont comporté pas moins de vingt communications. De la peine de mort, contestée ou appliquée, aux obsèques, aux actes de présomption de décès et aux successions, en passant par la « mort » des sociétés en faillite et par les banqueroutes individuelles, le propos a également permis d’envisager les autopsies judiciaires et les attitudes pacifistes face au droit de tuer en masse que constitue pour un État l’entrée en guerre. On le voit, la thématique était faite pour stimuler la créativité et la curiosité des congressistes, et pour susciter des rapprochements a priori inattendus. Si certains orateurs n’avaient pas l’intention de publier leur texte, d’autres communications ont été soumises à un double peer-reviewing anonyme et figurent dans le présent volume.
Ces textes contribuent à l’histoire du droit international public, du droit pénal, du droit public, du droit successoral et du droit commercial, tout en éclairant l’histoire des pratiques administratives et judiciaires, ou encore celle de la médecine et du commerce, comme on le verra. En réunissant ces études, les C@hiers du CRHiDI poursuivent leur tradition de numéros transpériodes et pluridisciplinaires, rassemblant juristes, historiens de la société et des pouvoirs, et historiens du droit, combinant approches historiques et approches de droit comparé.
Éric Bousmar et Stanislas Horvat, extrait de l’Avant-propos, « La vie et la mort dans l’histoire du droit (Temps modernes et 19e siècle). Actes des Journées internationales d'histoire du droit et des institutions tenues à Audenarde, les 31 mai et 1er juin 2019 »,
C@hiers du CRHiDI. Histoire, droit, institutions, société, vol. 43, 2021.
jeu.
03
mars
2022
Colloque organisé en collaboration avec le Centre d'études en sciences sociales du religieux (CESOR/EHESS).
mer.
09
févr.
2022
Romain Landmeters et Anton Tarradellas (Université de Genève), ancien étudiant de l’Université Saint-Louis – Bruxelles, coordonnent le dernier numéro de la revue Diaspora. Circulations, migrations, histoire (2021, no 37) qui rassemble des articles sur "Les étudiantes et les étudiants africains et la fabrique d’un monde postcolonial : mobilités et transferts (1950-2020)". Romain Landmeters y signe également l'article "Les étudiants congolais à Bruxelles dans les années 1950. Acteurs de la décolonisation et avant-gardes des diasporas".
Le numéro sera disponible en Open Access six mois après la version papier.
Le sommaire et un extrait de l'introduction sont consultables ici, sur le site web des Presses universitaires du Midi.
lun.
31
janv.
2022
L’objectivité en sciences humaines, un idéal régulateur ?
Coord. Camille Banse, Emilie Colpaint et Camille Rutsaert
mar.
11
janv.
2022
ven.
15
oct.
2021
mer.
22
sept.
2021
lun.
21
juin
2021
Les Cahiers du CRHiDI sont désormais intégralement disponibles en ligne. Publiés au format papier de 1993 à 2011, les 36 premiers numéros ont fait l’objet d’une rétro-numérisation, grâce à un subside exceptionnel du Conseil de recherche de l’Université Saint-Louis — Bruxelles. Les vol. 1 à 20 viennent d’être mis en ligne, au seuil d’un été 2021 qui offrira bien des occasions de redécouvrir ces pages. Ils rejoignent ainsi les vol. 21 à 35-36, déjà en ligne depuis le 2 décembre 2020, et les numéros numérique-nés de la nouvelle série. L’ensemble de la collection est désormais accessible en open access aux chercheur·e·s, aux étudiant·e·s et aux curieux et curieuses. Nombre de ces textes, le lecteur pourra le constater, gardent leur actualité et méritent d’être lus et cités.
Merci au Conseil de recherche qui a rendu possible cette opération, merci à notre directrice de rédaction, la Prof. B. Piret, et à notre gestionnaire administrative, E. Ngongo, qui l’ont mise en œuvre !
Seul manque encore à l’appel de la ligne un hors-série richement illustré (2015), co-édité par les Presses de l’USL-B et le Musée royal de Mariemont (établissement scientifique de la Fédération Wallonie-Bruxelles). Toujours disponible dans le commerce ou à l’adresse du musée, il propose un examen critique de la vision du passé belge offerte par la série Nos Gloires des Éditions Historia, illustrée par J.-L. Huens et B. Vanderkelen, sur des textes de l’abbé Schoonjans, en son temps professeur à la Faculté Saint-Louis.
* * *
Les Cahiers 1 à 20 qui entament désormais une nouvelle vie sur la toile couvrent une vaste gamme de sujets dans le domaine de l’histoire du droit et des institutions, de l’histoire politique, de l’histoire religieuse, et du droit comparé, de l’Antiquité à nos jours. Ils proposent tantôt une approche transpériode d’une question donnée, tantôt l’examen approfondi d’un problème. Pas moins de 84 auteurs et autrices, issu·e·s de Belgique, de France, des Pays-Bas, d’Allemagne, d’Espagne, du Chili et du Pays de Galles y ont contribué.
Le premier Cahier, numéro de lancement sous le titre "Procès et procédure" (1993), comportait modestement quatre contributions, dont deux relatives au droit romain (portant sur le contrat de prêt et sur l’hypothèque), une autre traitant d’un point de procédure du droit d’Ancien Régime (la proposition d’erreur) et la dernière examinant la place de l’écrit dans la procédure ecclésiastique au 12e s., soit le grand moment de la renaissance d’un droit savant en Occident. Des notions clés du droit ont fait l’objet de Cahiers combinant l’approche historique du droit et une approche du droit comparé : la bonne foi (1998), la possession (1997), la souveraineté (1997), l’autorité de la chose jugée (1995), les instruments de la pensée juridique (2002). Autre Cahier résolument transpériode, celui qui examine au travers de cinq contributions l’enseignement du droit, du monde romain au 19e siècle (1998) ; il comporte en outre une note de quinze pages sur des Recherches d’histoire urbaine médiévale.
L’histoire politique est bien présente, elle aussi, dès la première décennie. Deux Cahiers ont été consacrés à des questions d’histoire contemporaine. L’un examine le parti catholique et les organisations politiques catholiques au 19e et au début du 20e siècle, ainsi que la politique du gouvernement Eyskens en pleine Question royale (1995). Le second renferme sous le titre "Politique, imaginaire et éducation" (2000) des mélanges d’histoire contemporaine offerts au professeur J. Lory (1934-2018) : caricature politique, mémoire de la Grande Guerre parmi les Résistants de la Seconde, milieux catholiques progressistes de l’après-guerre, féminisme, socialisme, enseignement, forment un menu couronné par des perspectives d’ensemble que dessine R. Rémond.
D’autres Cahiers ont envisagé ces questions d’histoire politique et institutionnelle sur la longue durée d’Ancien Régime que constituent le Moyen Âge et les Temps modernes : "Les confréries religieuses et la norme, XIIe siècle - début du XIXe siècle" (2003) a permis d’aborder, de manière comparée, la question des normes juridiques, civiles et canoniques, règlementant le vécu des confréries religieuses. "Guerre, pouvoir, principauté" (2002) est le résultat d’une table-ronde tenu à l’université de Lyon. "Les élites nobiliaires dans les Pays-Bas au seuil des temps modernes" (2001) est issu d’une table-ronde bruxelloise. Enfin, "Sede vacante" examine le problème lancinant de la vacance du pouvoir dans l’Église médiévale (2001).
Deux numéros sont monographiques. L’un, sous la plume de D. Gaurier (2003), reprend des réflexions issues de la thèse de cet auteur, autour de la métamorphose du droit qu’impliquerait la rédaction (et donc la mise à l’écrit) de normes jusque là coutumières (et donc d’essence orale). L’autre, rédigé conjointement par J.-M. Cauchies et H. de Schepper, développait une réflexion de synthèse fouillée autour des moyens juridiques (justice, grâce et législation) de la genèse de l’État dans le cadre des anciens Pays-Bas, du 13e au 16e s. (1994).
Enfin, deux Cahiers sont consacrés aux actes de colloques organisés par le CRHiDI en partenariat avec des sociétés savantes internationales. Les rencontres de la Société d’Histoire du droit (Paris), tenues à Bruxelles sur le thème Personnalité, territorialité et droit rassemblent quelques quinze contributions (1999), allant de la pensée de saint Paul au droit de l’Algérie coloniale, en passant par le privilège de clergie, la tension centre/périphérie, le droit des étrangers et des minorités religieuses, ou le droit médiéval castillan comme source du droit chilien. Celles de la Société d’Histoire du droit et des institutions des Pays flamands, picards et wallons, tenues à Ath sur le thème Commerce et droit en comptent huit, envisageant pour l’Ancien Régime la force probante des registres de marchands, le maintien de l’ordre public et les interventions princières dans la vie économique, un avis de juristes quant à la navigation sur une rivière intérieure, ou encore l’historiographie des corporations de métier (1996).
Au total, plus d’une centaine de contributions, belges et internationales, signées par des plumes prestigieuses, mais aussi par de jeunes chercheurs et chercheuses présentant leurs premiers travaux. Certains de ces textes ont fait le point sur des questions en cours, d’autres ont revisité de façon originale des sujets injustement délaissés. Tous se prêtent à nourrir le dialogue entre droit et histoire, et entre spécialités au sein de la discipline historique. La variété bienvenue d’approches et de thématiques de recherche autour des questions que posent le droit, les institutions, le politique et la société, annonçait aussi le contenu des Cahiers des vingt années suivantes. Les premiers numéros, réalisés sous la houlette de J.-M. Cauchies, S. Dauchy, G. Hanard et J.-P. Nandrin, ouvraient ainsi la voie à une aventure éditoriale qui se poursuit de nos jours.
E. Bousmar,
co-directeur du CRHiDI
21 juin 2021
Liste des autrices et auteurs des Cahiers du CRHiDI, n° 1 à 20 : J. Avril, L.-A. Barrière, K. Bezemer, Cl. Bontems, E. Bousmar, J.-M. Cauchies, Ph. Contamine, H. Cools, D. Courtemanche, J.— P. Coriat, S. Dauchy, L. de Carbonnières, J. de Churruca, R. de Kerckhove d’Ousselgem, B. Demotz, D. De Roy, M. Depaepe, H. de Schepper, H. de Smaele, Ph. Desmette, P. De Win, M. V. Diazmellian de Hanisch, J. Dugnoille, V. Dujardin, J. Dumolyn, H. Dumont, A. Dupont, S. Evrard, L. Falkenstein, Ch. Franck, Ch. Funck, D. Gaurier, Ph. Gérard, J.-F. Gerkens, B. Glansdorff, Ph. Godding, M. Gracia, B. Groessens, E. Gubin, G. Guyon, G. Hanard, J. Hilaire, J.-P. Hoyois, J.-L. Jadoulle, P. Janssens, H. Jones, J.-L. Kupper, J.-L. Lefebvre, R. Lesaffer, H. Leuwers, M. Maillard-Luypaert, A. Marchandisse, F. Maerten, Kl. Malettke, J-H. Michel, A. Minke, P. Montaubin, J.-F. Nieus, J. Pirotte, T. Porcu-Richerd, R. Rémond, H. Richard, R. Robaye, J.-Fr. Romain, A. Ruelle, B. Schnerb, F. Simon, J.-L. Soete, M. Sommé, L. Soria Sese, F. Stevens, F. Sturm, X. Thunis, B.-M. Tock, P. Trio, M. Troper, J. Tyssens, F. Van der Mensbrugghe, L. van Ypersele, C. Vincent, H. Vuye, D. B. Walters, A. Wijffels, P. Wynants.
mer.
12
mai
2021
jeu.
06
mai
2021
mar.
02
mars
2021
donné par Bérengère Piret et Marie Van Eeckenrode (AGR) au Collège Belgique
lun.
14
déc.
2020
Dre Éloïse Adde (MSC Fellow/CRHiDI)
Webinaire coorganisé par le CRHiDI et le Centre belge d’études bourguignonnes 1400-1600, le 14 décembre 2020, 14h-15h30.
mer.
09
déc.
2020
Grâce au soutien financier du Conseil de la Recherche de l’Université Saint-Louis–Bruxelles, le CRHiDI met en ligne le PDF des numéros 20 à 35 des Cahiers du CRHiDI. À partir du 2 décembre, les PDF océrisés sont officiellement accessibles en Open Access sur le Portail de Publication de Périodiques Scientifiques (PoPuPs).
Cette mise en ligne est l’occasion de se replonger dans les travaux de recherche conduits par les chercheurs et chercheuses actifs au CRHiDI et diffusés par les Cahiers, dont le premier numéro a été publié en 1993. Entre le numéro 20, publié en 2003, et le dernier numéro imprimé en 2011, le 35-36, les thématiques ont évolué, témoignant de l’élargissement de la conception de l’histoire du droit et des institutions et de la prise en compte de l’actualité. Les Cahiers constituent la trace tangible des multiples journées d’étude et des colloques organisés par les membres du centre, de l’université, du réseau des chercheurs et chercheuses en histoire du droit, des acteurs engagés dans les thématiques traitées, le plus souvent dans une approche diachronique et interdisciplinaire. Les Cahiers traduisent l’intérêt de moments réflexifs consacrés à la pratique et à l’écriture de l’histoire, entre autres à travers les bilans historiographiques publiés à l’initiative de Jean-Pierre Nandrin, l’analyse de commémorations et leurs enjeux sociétaux. Ce n’est pas l’apanage des historiens et historiennes ! Les historiens du droit abordent les thématiques à la mode, en les inscrivant dans leur contexte historique et en les enracinant dans leurs spécificités historiographiques. Les romanistes, de même, interrogent à l’aune des évolutions de la société les systèmes de droit en vigueur, sous-pesant les tenants et les aboutissants des réformes en cours.
Les Cahiers forment une communauté de chercheuses et chercheurs : la vie de celle-ci est perceptible à la lecture des tables des matières. L’arrivée récente de professeur·es et de nombreux·euses jeunes chercheur·euses, de même que les activités de recherche financées et soutenues par les programmes de recherche scientifique fondamentale au niveau communautaire et fédéral, ont rythmé les huit années qui séparent le numéro 20 du 35-36. Les fondateurs du centre et de la revue nous ont quittés. Le centre et la revue continuent, en relevant le défi de s’adapter à un nouveau support, électronique et en Open Access, de traduire les champs d’expertise des recrues depuis le tournant de l’an 2000, regroupés en axes de recherche et d’organiser la diversification et la cohabitation des centres d’intérêt, en ce compris l’histoire du droit et de la justice en contexte colonial et l’histoire religieuse.
Pari réussi ? À vous de nous le dire ! Il nous reste à vous souhaiter un bon moment de (re)lecture, de (re)découverte de ces travaux qui n’ont pas perdu de leur (im)pertinence, en attendant la suite de la rétronumérisation.
Annette Ruelle et Nathalie Tousignant
Co-directrices du CRHiDI
9 décembre 2020
ven.
27
nov.
2020
Le 27 novembre 2020 - Université Saint-Louis - Bruxelles.
lun.
25
mai
2020
May 25- June 1, 2020 - du 25 Mai au 1er Juin 2020 à l'UCLouvain (Louvain-la-Neuve). ONLINE
mar.
28
janv.
2020
Le 28 janvier 2020 : 12h30 à 16h00
Cours-conférences à l'attention des classes de dernière année de l'enseignement secondaire.
Cette activité est réservée aux classes de l'enseignement secondaire dont l'inscription a été confirmée.
jeu.
19
sept.
2019
Titre du séminaire : La colonisation belge. Repères historiques et enjeux actuels
Cadre : Formation à un militantisme décolonial. Racisme, intersectionnalité et convergence des luttes (organisé par Bamko ASBL)
L'objectif de ce séminaire dynamique est de présenter une introduction à l'histoire de la colonisation - spécifiquement - belge, en retraçant les grandes étapes de l'expérience coloniale belge au Congo (1885-1960) et au Ruanda-Urundi (1924-1962). Ensuite, en écho à cette histoire, le séminaire revient sur les questions de mémoire coloniale qui ont surgi depuis le début des années 2010 (Enseignement, Restitution, Monuments, etc.).
mer.
05
juin
2019
Du 5 au 8 juin 2019, le Centre de Recherches en Histoire du Droit, des Institutions et de la Société (CRHiDI) s'associe au Contextual Research in Law (VUB) et au Centre d'Histoire du Droit et d'Anthropologie juridique (ULB) pour organiser à Bruxelles la 25e édition du forum annuel de l'Association of Young Legal Historians.
ven.
24
mai
2019
Le volume 113 de la collection Standen en Landen/Anciens Pays et Assemblées d'États sera présenté le vendredi 24 mai prochain à Bruxelles.
Il s'agit d'un ouvrage collectif issu d'un colloque organisé en 2015 par le CRHiDI.
L'ouvrage, édité par Pierre-Olivier De Broux, Philippe Desmette, Sophie Glansdorff, Bérengère Piret et Nicolas Simon contiendra les contributions de Gustaaf Janssens, Sophie Glansdorff, Frédérique Lachaud, Klaas Van Gelder, Frederik Dhondt, Pierre-Olivier De Broux, Vincent Dujardin, Matthias El Berhoumi et Jean-Marie Cauchies.
La succession d’un monarque ne se passe jamais simplement. En plus, elle ne peut généralement pas être appréhendée de façon univoque. Elle s’accompagne toujours de fantasmes et d’une mise en scène du pouvoir. Lors de la transmission du pouvoir, le rituel tente de transcender les particularités et de gommer les différences. Le but est la fusion des composantes sociales soumises au gouvernement de l’ancien et du nouveau dirigeant.
Comment penser la succession monarchique ? Quelles sont les bases essentielles de la succession ou de l’abdication ? Comment le souverain envisage-t-il sa succession et de quelle façon met-il en œuvre sa décision ? L’héritier est-il formé convenablement ? Qui gouverne
pendant l’interrègne ? Quel est le futur rôle de l’ancien monarque ? Dans quelle mesure le nouveau dépositaire du pouvoir est-il autonome ? Telles sont les principales questions abordées dans le présent ouvrage.
Le thème est riche et permet une double approche. En premier lieu, le sujet est traité de manière diachronique. Ainsi on étudie l’évolution de la transmission du pouvoir du Moyen Âge au XXIe siècle. En second lieu, le thème traverse les frontières disciplinaires.
Découvrez les approches de l’historien – médiéviste ou contemporanéiste –, de l’historien du droit et du juriste dans cet ouvrage.
ven.
17
mai
2019
Ce colloque, co-organisé par le CRHiDI aux côtés de l'UCLouvain, vise à confronter deux champs de recherche restés jusqu'à présent éloignés l'un de l'autre, à savoir l'étude du phénomène législatif et les recherches centrées sur les assemblées dites représentatives.
mer.
20
févr.
2019
Organisé par Nicolas Meunier, membre du CRHiDI et avec le soutien du centre, dans le cadre des cours suivants :
HIST 1229, 1320 Séminaire d’Histoire de l’Antiquité et HIST 1282 cours d’Histoire approfondie de l’Antiquité
mar.
22
janv.
2019
Organisé par le CRHiDI, en collaboration avec les Archives de l'Etat et le Hannonia (Centre d'information et de contact des cercles d'histoire, d'archéologie et de folklore du Hainaut), les 22 et 23 janvier 2019.
L’objet de ce colloque consiste d’abord en un bilan historiographique général. Une quinzaine de spécialistes de l’histoire du Hainaut interviendront au travers de thématiques définies. Géographiquement, le Hainaut sera envisagé dans son acception la plus large : c’est-à-dire aussi bien le Hainaut médiéval que le Hainaut contemporain.
Par la suite, un ouvrage devrait paraître.
ven.
30
nov.
2018
Organisé à l’USL - Bruxelles par le Centre belge d’études bourguignonnes (1400-1600).
Le Centre belge d’études bourguignonnes 1400-1600 est une structure animée depuis 1984 par l’Université catholique de Louvain et par l’Université Saint-Louis Bruxelles. Il a pour objectif de stimuler l’étude interdisciplinaire de la culture et de la société dans les Etats bourguignons et les régions limitrophes.
Vendredi 30 novembre 2018
11h00-16h00
Salle des examens, Université Saint-Louis, 43 boulevard du Jardin botanique 1000 Bruxelles
Accueil avec café
11h15 — Eric BOUSMAR (Université Saint-Louis) : Les enjeux mémoriels du passé bourguignon et
sa médiation muséale en Belgique fédérale : quelques pistes de réflexion
11h30 — Bernard BOUSMANNE, Elena SAVINI & Julie BOUNITON (Bibliothèque royale Albert Ier) :
Le projet de musée bourguignon autour de la Libraire des ducs
12h00 Philippe GEORGES (Trésor de la Cathédrale / Université de Liège) : De Jean Lejeune au Trésor de la Cathédrale de Liège : Liège & Bourgogne
Lunch
14h00 — Samuel MAREEL (Universiteit Gent / Stedelijke Musea Mechelen), Les Bourguignons et
nous. Le projet du Museum Hof van Busleyden à Malines
14h30 Gilles DOCQUIER (Musée royal de Mariemont / Université Saint-Louis) : L'exposition 'D'or et d'azur' au Musée royal de Mariemont (2015-2016). Quand les ducs de Bourgogne s'invitent chez Marie de Hongrie
15h00 Discussion générale et conclusions
Pour les doctorants, la participation peut être valorisée dans le cadre de l’Ecole doctorale ED4 / EDT56 Histar.
ven.
23
nov.
2018
Un numéro thématique « Congo at War » du Journal of Belgian History, dirigé par Enika Ngongo, Bérengère Piret (membres du CRHiDI) et Nathalie Tousignant (co-directrice du CRHiDI) vient de paraître!
L'ouvrage a été présenté lors de la table ronde "Grande Guerre et publications à la fin des commémorations. Bilan et perspectives" organisée par le CegeSoma/Archives, le 19 novembre dernier.
jeu.
18
oct.
2018
The history of legislation should not be limited to the study of legislative acts’ content. Legislation can clearly be seen as an instrument of early modern governments, but it must also be considered as a tool of communication between those that rule and their subjects. Understood as a communication process, the study of the early modern legislation decisively opens up a new angle in this field of research. Therefore, it must be realized that the history of legislation should be considered through a plural and multifactorial approach.
jeu.
31
mai
2018
Organisée par le CRHiDI, en collaboration avec le SeSLa (USL-B) et le LASLA (Université de Liège), le 31 mai et 1e juin 2018.
Animée par Magali Guaresi (UMR 7320 : Bases, Corpus, Langage – Université Nice Côte d’Azur) et Dominique Longrée (LASLA – ULiège), cette formation est destinée aux chercheuses et aux chercheurs souhaitant aborder l’analyse de données textuelles par l’utilisation du logiciel « Hyperbase Web Edition ».
Les participantes et les participants sont invités à venir avec leurs corpus.
jeu.
24
mai
2018
Brussels Medieval Culture and War Conference:
Power, Authority, and Normativity
ven.
11
mai
2018
Le thème qui a été retenu par le bureau de la Société, est le suivant :
"Construction et déconstruction des territoires de l'Antiquité au Brexit".
jeu.
30
nov.
2017
Le Centre de recherches en histoire du droit et des institutions (CRHiDI), fondé à l'Université Saint-Louis - Bruxelles (anciennement Facultés universitaires Saint-Louis) en novembre 1992, rassemble des enseignants et chercheurs des Facultés de droit et de philosophie, lettres et sciences humaines. Ses travaux s'organisent en trois axes thématiques de recherche (l’histoire du droit – l’histoire des pouvoirs, des institutions et de la société – les enjeux historiographiques, mémoriels et méthodologiques) et portent sur les mondes méditerranéen, européen et africain, de l'antiquité à nos jours.
Afin de fêter les 25 ans d’existence du centre, ses membres vous convient à deux activités organisées le jeudi 30 novembre 2017.
mer.
22
nov.
2017
Le CHIREL Saint-Louis / CRHIDI présentera trois ouvrages publiés par l’abbé André Tihon, professeur émérite de l’USL-B :
Le Dictionnaire des Pays-Bas autrichiens, des principautés de Liège et de Stavelot-Malmedy, et du duché de Bouillon en 1787
Ce dictionnaire mentionne quelques 3600 paroisses et chapelles desservies par un prêtre en Belgique, au Grand-Duché de Luxembourg, aux Pays-Bas et en Allemagne à la fin de l’Ancien Régime. Pour chacune, il reprend chaque localité, la commune en 1961 et en 1977, après la fusion des anciennes communes, les pays, les provinces, les diocèses et les doyennés en 1787, le pays et les provinces en 1961 et, éventuellement, les changements de provinces survenus en 1977.
Les religieux et anciens religieux des Pays-Bas autrichiens en 1786
Ce livre reprend les oratoriens, les religieux et les anciens religieux, notamment les jésuites, dont la société avait été supprimée par le Pape en 1773, ou d’autres religieux faisant partie d’ordres ou de maisons supprimés par Joseph II dans les années 1780.
Le clergé séculier dans les Pays-Bas autrichiens en 1786
Ce volume reprend tout le clergé séculier, les oratoriens et les religieux ou anciens religieux exerçant une fonction dans le ministère pastoral.
Tous trois sont édités par les Archives générales du Royaume.
Présentation de l’auteur par le professeur Philippe Desmette
Présentation des ouvrages par André Tihon
Mises en perspective par
Sébastien Dubois, professeur à l’Université Saint-Louis,
directeur opérationnel aux Archives de l’Etat
Bernard Vandermeersch, doctorant en histoire
lun.
06
nov.
2017
Orateur : Ornella Rovetta
La séance débute à 12h30 et est suivie d'un temps de questions-réponses.
Résumé :
It took the Belgian courts six years from the end of the First World War to organize an impressive series of in absentia trials in 1924-25, a decade after the German invasion of Belgium. The successive steps preceding these trials were subject to an intense diplomatic and media coverage (Clappaert 2014). It was indeed a period of experiencing concurrent jurisdictions (a failed international court, the Leipzig trials, the French and Belgian national cases), dealing with extradition issues and gathering testimonies on the violation of the laws and customs of war against civilians. Belgian political and judicial authorities thus mobilized individual actors (victims, eyewitnesses) and institutional actors (magistrates, local authorities) in order to identify and prosecute German coupables de guerre.
This paper addresses the transnational character of post-WWI trials, analysing the attempts to confront multiple documentary sources on the crimes committed and to initiate legal and judicial information exchanges between France, Great Britain, Belgium and Germany (Lewis 2014). How were the “atrocities” (Horne and Kramer 2001) "represented" and qualified by Tribunals ten years after the facts? In 1921, Great Britain, France and Belgium sent observers in Leipzig to report on the trials before the Supreme Court and the cases led to an intense media and political coverage. But in the 1924-25 Belgian trials, the defendants were absent. In this case, the trial was just a stage in which to produce a peculiar truth in the midst of a very public and on-going controversy.
Building on an analysis of trial records, diplomatic archives and press clippings, the paper seeks to compare the process of publicization of these cases, taking into account their specific setup, their audience and visibility and reflecting on whether they can be considered a pioneering precedent in making post-war justice visible.
mer.
18
oct.
2017
C'est un lieu commun de dire que le christianisme et, plus encore, les institutions qu'il a produites ont forgé les principales argumentations utilisées pour maintenir les femmes dans un rapport de sujétion au monde masculin et cantonner leurs activités au domaine privé ou à la sphère domestique.
mer.
27
sept.
2017
Depuis les années 1980, et spécialement les travaux de Franco Cardini, le concept de « culture de guerre » s’est largement diffusé dans l’historiographie. Il tend à expliquer et à analyser la manière dont les contemporains ont perçu et vécu un conflit ce qui détermine leurs comportements, leurs peurs, leurs espoirs, leurs pratiques… L’idée est abondamment utilisée dans des ouvrages propres, comme ceux de George Mosse (Fallen Soldiers. Reshaping the Memory of the World War), des colloques, comme celui dirigé par John Horne (Vers la guerre totale. Le tournant de 1914-1915), des travaux d’équipes tels ceux pilotés par Stéphane Audoin-Rouzeau ou Annette Becker. Si longtemps, le religieux est passé souvent au second plan, il est désormais un des domaines les plus prometteurs de la recherche. C’est dans ce contexte que nous souhaitons inscrire ce colloque.
lun.
18
sept.
2017
Le 18 septembre 2017, Centre européen d'études bourguignonnes (CEEB) organise une cérémonie en l'honneur du Professeur Jean-Marie Cauchies, co-fondateur du CRHiDI, membre de l'Académie royale de Belgique et professeur émérite de l'Université Saint-Louis - Bruxelles, à l'occasion de la remise du troisième ouvrage des Mélanges publiés à l'occasion de ses 65 ans, intitulé "Pour la singulière affection qu'avons a luy. Etudes bourguignonnes offertes à Jean-Marie Cauchies".
ven.
26
mai
2017
En1567, disparaissait Antoine de Croÿ-Porcien, baron de Montcornet-en-Ardenne, dit "le calviniste", un des plus jeunes chefs protestants français du début des Guerres de Religion. A cette occasion, Yves Junot (UVHC) et Violet Soen (KU Leuven) organisent dans les ruines de son château de Montcornet un colloque sur cette figure d'un grand lignage aristocratique, son univers familial, social et politique pour porter un nouvel éclairage sur les guerres civiles du XVIe siècle et la construction de la frontière entre France et territoires de la monarchie hispanique.
Le professeur Jean-Marie Cauchies présidera une session de travail de ce colloque le 26 mai.
ven.
12
mai
2017
Fréquemment la presse se fait l'écho de tensions, voire de différends, entre fabriques d'église et autorités communales. Pèse, bien entendu, sur cette problématique le vieillissement des édifices cultuels dont les coûts d'entretien et de rénovation suscitent parfois des réticences, surtout au vu du recul de la pratique religieuse, de la multiculturalité et de la laïcisation croissantes de nos sociétés depuis le début du XIXe siècle. Mais au-delà, surgit la question – éminemment politique – du rapport entre la sphère ecclésiastique et la sphère civile.
mer.
26
avril
2017
Défense de thèse de Nicolas Simon en vue de l'obtention du titre de Docteur en Histoire.
PRÉSIDENT
Professeur Eric Bousmar | Université Saint-Louis - Bruxelles
JURY
Professeur Philippe Desmette (promoteur) | Université Saint-Louis - Bruxelles
Professeur Jean-Marie Cauchies (co-promoteur) | Université Saint-Louis - Bruxelles
Professeure Violet Soen | KULeuven
Professeur René Vermeir | Ugent
Professeur Yves Junot | Université de Valenciennes
mar.
18
avril
2017
Juin 2016, un manifeste co-signé par des personnes issues des milieux académique, culturel et militant proposait de « décoloniser la statue de Léopold II » sise place du Trône à Bruxelles. Dans ce manifeste, les signataires contestent, en l’état, la présence des traces coloniales qui hantent nos espaces publics telle la statue de Léopold II cherchant inlassablement à alimenter le mythe du roi bâtisseur au service d’une idéologie patriotique. Ce récit propagandiste, qui occulte la nature morbide du capitalisme et du colonialisme, est en train de craqueler de partout. Tags et graffitis, peintures rouges venant régulièrement sur le buste de la statue se confronter à la violence d’un récit négationniste. La question aujourd’hui que pose le collectif est la suivante : Que faire de ces monuments coloniaux ? Comment se rapporter à l’histoire et au passé colonial, dans toute son épaisseur, pour en hériter autrement ? Comment faire pour enrayer l’emprise coloniale que ces monuments opèrent sur les villes occidentales pour parvenir à nous situer à la hauteur des enjeux urbains contemporains.
Présentation : Véronique Clette-Gakuba (ULB) avec d’autres membres du collectif proposant « la décolonisation de la statue de Léopold II ».
Discutante : Nathalie Tousignant (USL-B).
Organisé par le Centre d'Etudes sociologies de l'Université Saint-Louis - Bruxelles.
mer.
15
mars
2017
Organisée par l'Université Saint-Louis - Bruxelles
Orateur(s) : Shlomo Sand - Professeur émérite à l'Université de Tel Aviv
Programme
Mercredi 15 mars 2017 : Leçon inaugurale : "L'historien : intellectuel ou homme de science ?" (18h-20h, auditoire 1). La leçon sera suivie d'une réception à la salle des examens de l'Université Saint-Louis. Plus d'infos ici.
Vendredi 17 mars 2017 : "L’ère des nations et l’invention de l’histoire des peuples au long cours" (14h-16h, local P61). Plus d'infos ici.
Lundi 20 mars 2017 : "Conscience du passé à l’ère de l’audiovisuel ou le crépuscule de l’histoire" (16h-18h, Local P61). Plus d'infos ici.
Mercredi 22 mars 2017 : "De l’histoire politique à l’histoire culturelle" (11h-13h, local P61). Plus d'infos ici.
Vendredi 24 mars 2017 : "Du monde antique à l’Union européenne : sur le temps et l’espace" (11h-13h, local P61). Plus d'infos ici.
mer.
18
janv.
2017
Le 18 janvier 2017, après les communications du Colloque "The Art of Law" est organisé le book launch "Les mots de la Justice/Het verhaal van Justitie (IAP Justice & Populations: The Belgian Experience in International Perspective)", codirigé par Aude Hendrick, Aude Musin, Nathalie Tousignant et Xavier Rousseaux.
Ce livre sera présenté autour d’un verre et d’une exposition réalisée par Françoise Muller (UCL) et Benoît Henriet (USaint-Louis).
Ce book Launch aura lieu à 16h au Groeningemuseum à Bruges. Infos pratiques ici.
lun.
16
janv.
2017
Du 16 au 18 janvier 2017 aura lieu le colloque "The Art of Law : Artistic Representations and Iconography of Law & Justice in Context from the Middle Ages to the First World War" au Groeningemuseum à Bruges.
Cette conférence clotûre les activités du PAI Justice and Populations : Long-term(Self)Representations of Justice (LongTermJust) — WP4 (Plus d'infos ici).
Eric Bousmar et Nathalie Tousignant seront modérateurs la journée du 18 janvier.
Informations pratiques, inscriptions et programme complet ici.
ven.
13
janv.
2017
Dans le cadre du programme de commémoration 2014-2018, l’Institut des Vétérans-INIG et le Musée royal de l’Afrique centrale joignent leurs forces pour réaliser une exposition itinérante en
Belgique mettant en lumière une partie de l’histoire jusqu’ici un peu ignorée : le Congo pendant la Première Guerre mondiale.
Composée par Griet Brosens (Institut des Vétérans-INIG), Anne Cornet, Anne Welschen (Musée royal de l’Afrique centrale) et notre collègue, Enika Ngongo, cette exposition de 3 cubes de 4 panneaux
(12 panneaux au total) illustrés de documents d’archives, de photos inédites et de cartes sera installée à différents endroits publics (places, gares,…) dans plusieurs villes belges (Bruxelles,
Anvers, Ottignies, Ostende, Namur) dont le patrimoine renvoie à la Première Guerre mondiale en Afrique centrale et orientale.
ven.
16
déc.
2016
Défense de thèse de Bérengère Piret en vue de l'obtention du titre de Docteure en Histoire
PRÉSIDENT
Pierre-Olivier de Broux | Université Saint-Louis - Bruxelles
JURY
Nathalie Tousignant | Université Saint-Louis - Bruxelles, promotrice
Serge Dauchy | Université Lille 2 et Université Saint-Louis - Bruxelles, promoteur
Dirk Heirbaut | Universiteit Gent
Florence Renucci | Université Lille 2
Guy Vanthemsche | Vrije Universiteit Brussel
jeu.
01
déc.
2016
Le Professeur Louis le Hardÿ de Beaulieu, Président de l’Académie Royale de Marine de Belgique et le Professeur
Pierre-Olivier de Broux, Professeur à l’Université Saint-Louis à Bruxelles, ont l'honneur de vous inviter à assister à la conférence que donnera le Capitaine de Vaisseau Breveté d’Etat-major e.r.
John Saussez, Chargé de cours Hre en "History of Naval Warfare" à l'École Royale Militaire, sur le thème : "Pearl Harbour, 75 ans après. Aspects connus et méconnus de l'opération". La lecture
publique se fera en Français et les questions et réponses dans les deux langues nationales.
dim.
20
nov.
2016
Après le dépôt d’exceptionnelles porcelaines de Tournai et d’une collection de près de 200 textiles coptes au Musée royal de Mariemont, un nouveau projet vient affermir le fructueux partenariat noué avec la Fondation Roi Baudouin. Issu d’une importante famille d’antiquaires anversois, Charles Van Herck (1884-1955) est parvenu, pendant près d’un demi-siècle, à rassembler un ensemble unique, fruit d’un patient travail de savantes recherches. Mise en dépôt aux Musées royaux des Beaux-Arts et au Cabinet des Estampes de la métropole scaldienne, sa collection, comprenant pas moins de 110 essais et modèles en terre cuite et près de 700 dessins préparatoires, offre un magnifique panorama relatif à la sculpture dans les anciens Pays-Bas et l’actuelle Belgique, du 17e au 19e siècle. Témoins immédiats du processus de création artistique en deux et trois dimensions, ces œuvres, élaborées avant la réalisation définitive de la commande sculptée, surprennent par leurs qualités plastique et esthétique de premier ordre.
Pendant un semestre, une sélection de pièces de la collection Van Herck sera présentée à Mariemont, dans le cadre d’une année consacrée aux mythologies. Thématique prolifique de l’art baroque et du langage classique, le panthéon gréco-romain, ses dieux, ses génies et ses héros y seront mis à l’honneur. Un dialogue sera également établi avec les figures tutélaires de l’iconographie chrétienne. Parallèlement, une publication verra le jour à cette occasion dans lasérie du Fonds du Patrimoine de la Fondation Roi Baudouin.
Les commissaires de cette exposition sont Annie Verbanck-Piérard et Gilles Docquier. Celui-ci est membre du CRHiDI et doctorant à l'Université Saint-Louis - Bruxelles.
(Source : Musée royal de Mariemont)
ven.
07
oct.
2016
Nicolas Simon et Quentin Verreycken, doctorants au CRHiDI et aspirant FRS-FNRS, participeront à la prochaine journée du Réseau des médiévistes belges de langue française en partenariat avec Ménestrel.
Argumentaire
Depuis l’avènement des médias de masse – presses papier, radiophonique, télévisuelle et numérique – le Moyen Âge a toujours trouvé en eux des caisses de résonances plus ou moins déformantes. Ce furent les romans à épisodes du XIXe siècle et les bandes dessinées du milieu du XXe pour la presse écrite, les aventures de Robin des Bois ou de sa déclinaison française Thierry la Fronde pour le cinéma et la télévision, avant qu’Internet ne charrie avec lui ses milliers, pour ne pas dire millions de pages où les annonces de fêtes médiévales le disputent aux vidéos abordant tel ou tel point d’Histoire, signe d’un intérêt du grand public pour notre période. Toutefois, si la situation actuelle n’est pas une rupture mais bien la poursuite d’un processus plus ancien, elle coïncide aussi désormais avec la remise en cause et du savoir académique, voire de tout type d’autorité intellectuelle et savante, et de la légitimité de l’Histoire comme matière d’enseignement.
Face à cette double perspective, deux attitudes s’offrent à nous. La première, la plus simple, consiste à se maintenir éloigné de ces questions, tout en espérant que les sciences humaines retrouveront un jour, leur entière légitimité aux yeux du public. Mais peut-on tabler sur l’essoufflement des critiques dirigées contre nos disciplines alors qu’elles se font entendre au sein même des assemblées parlementaires de toute l’Europe, pour ne pas dire de plus loin encore ? La deuxième nécessite la prise de risque, dans la mesure où elle requiert de sacrifier une part certaine du temps consacré à ce qui fait l’essentiel du travail de l’historien, à savoir la recherche, pour répondre sur le terrain médiatique. Alors même que c’est par l’analyse que l’enseignant et le chercheur affinent patiemment, la connaissance du passé, il leur faudrait en plus gagner une place d’homme de média, et donc de référence, aux yeux du grand public. La vulgarisation, ou « valorisation » si l’on adopte le lexique des instances d’évaluation, doit-elle pour autant s’ériger en nouveau Graal du chercheur ? Ne s’agit-il que d’être vu, « suivi », « aimé » ou « cliqué », en dépit du risque d’être coupé au montage, faisant dire à l’interviewé l’inverse de ce qu’il expliquait ou ressasser d’éternels lieux communs ? Et que dire de la promotion des « bons clients », adoubés comme tels en coulisse par certains journalistes, que l’on sollicite sur leur seul rendu médiatique, sans vraiment tenir compte de leurs qualifications réelles pour traiter d’un sujet particulier ?
C’est toutefois dans cet espace, dont il lui faut mesurer les limites et les risques d’aliénation, que l’historien pourra relever deux défis capitaux qui sont autant de combats, pour reprendre les mots désormais bien connus de Joseph Morsel. D’une part, il a, dans la société comme dans ses travaux, la mission d’enseigner, d’instruire, de diffuser ses connaissances, de battre en brèche ou de redresser des idées périmées et erronées, dont certaines retrouvent aujourd’hui un souffle nouveau par la numérisation et la propagation à grande échelle d’ouvrages appartenant au domaine public. L’historien, le médiéviste est donc encouragé à valoriser les résultats de ses enquêtes en veillant à leur diffusion plus efficace ou plus rapide, y compris par les nouveaux médias. Il peut (doit?) également faire entendre sa voix dans le débat public comme détenteur d’un savoir scientifique particulier et s’efforcer d’apporter l’éclairage indispensable à la bonne compréhension de l’actualité. L’enjeu nécessite d’apprivoiser et, surtout, de tirer profit des dispositifs du discours audiovisuel, rediffusé et amplifié sur les réseaux sociaux et tous les moyens de « replay », même s’ils vont régulièrement à l’encontre de la nuance et du temps propres à la recherche historique. En retour, de façon moins visible et avec des résultats moins rapidement sensibles, on peut espérer que l’action médiatique rappellera combien l’existence de l’historien est légitime et sa réflexion, nécessaire à toute société.
C’est dans ce contexte, pour évoquer ces questions, réfléchir aux opportunités, parler des inquiétudes et tenter d’apporter des réponses que le Réseau des Médiévistes belges de Langue française (Groupe de contact du Fonds de la Recherche scientifique-FNRS) accueille le réseau de médiévistes Ménestrel pour une journée d’étude consacrée à la place des médiévistes dans les médias. Quelle peut ou doit être cette place ? Comment l’assurer et la défendre ? Qu’en faire, surtout ? La presse écrite, généraliste ou spécialisée, la littérature, la bande dessinée, les guides touristiques, la radio ou la télévision, et l’amplification de tous les médias via Internet, mais surtout aujourd’hui les innombrables réseaux sociaux, blogs, plate-formes, interfaces, publications et interventions en ligne sont autant de lices ouvertes aux médiévistes. Et autant de thématiques, qui ne doivent pas en obérer d’autres, que l’on se réjouit de voir abordées lors de cette future rencontre.
mer.
28
sept.
2016
Placé sous l’égide de l’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts, qui a associé à son projet les Académies de Médecine, et de Langue et Littérature françaises, et sous le prestigieux parrainage du Collège de France, le Collège Belgique a l’ambition d’aborder autrement les matières traitées dans ses cours-conférences, dispensés à Bruxelles au Palais des Académies et à Namur au Palais provincial.
Le Collège Belgique propose à chacun, tant à un public curieux qu’au chercheur spécialisé, des cours-conférences de haut niveau, orientés vers des thématiques peu explorées et aux confins de différentes disciplines. Il vise ainsi à sortir des universités, institutions artistiques et autres centres de recherche un savoir peu diffusé, afin de permettre à l’ensemble des citoyens d’y accéder.
Ces cours-conférences sont ouverts à toutes et à tous, gratuitement et sans inscription.
Ils s’étendent sur une durée totale de 2 à 6 heures, partagée en 1 à 3 leçons réparties dans le temps.
Les cours-conférences du Collège Belgique s’adressent également aux doctorants en cours de formation, en vue d’une valorisation en crédits ECTS dans le cadre du programme des Écoles doctorales. Une attestation utilisable dans le cadre d'une potentielle demande de valorisation aux instances compétentes sera délivrée lors de la leçon au doctorant qui en fait la demande.
jeu.
22
sept.
2016
Les cinquante-septièmes Rencontres du Centre européen d’Études bourguignonnes se dérouleront au début de l’automne prochain à Münster, dans le Land allemand de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, à l’invitation des Prof. Dr M. Kintzinger et Dr Nils Bock, et en collaboration avec le Sonderforschungsbereich 1150 « Les cultures de la décision ».
Les prochaines rencontres du Centre se dérouleront les 22-24 septembre 2016 en Allemagne, à Münster, à l’invitation de l’Université du lieu et en collaboration avec le Sonderforschungsbereich 1150 « Les cultures de la décision ». Le thème portera sur « Les cultures de la décision dans l’espace bourguignon : acteurs, conflits, représentations ». Le sujet sera envisagé dans une perspective très large, y compris interdisciplinaire. Dans un espace bourguignon de la fin du Moyen Âge qui se caractérise par une structure politique complexe, diversifiée et influencée en partie par des intérêts contradictoires et des cultures politiques différentes, il s’agira d’étudier les acteurs, les concepts et pratiques de la décision, et la mise en scène du processus qui conduit à la prendre. Quatre questions clés guideront les communicants : quelles questions font l’objet d’une prise de décision par les contemporains et comment expriment-ils qu’une décision a été prise ? De quelles manières les décisions sont-elles prises ? Comment les processus de prise de décision sont-ils mis en scène ? Par quel(s) concept(s) ou récit(s) sont-ils exprimés ?Outre ceux qui prennent, contribuent ou assistent à la prise de décision, aucun domaine de la recherche ne sera exclu, qu’il s’agisse de la législation, de la politique religieuse, de l’économie, mais aussi de la littérature et de l’art – commanditaires, processus de décision et d’élaboration d’une oeuvre, du choix à la réalisation, contrats, etc.
Les séances de travail se dérouleront dans le « Festsaal » du bâtiment emblématique de l’université : le château de Münster (Fürstbischöfliches Schloss), résidence de l’avant-dernier princeévêque Maximilien-Frédéric de Königsegg-Rothenfels, de style baroque. Les activités culturelles qui émailleront ces rencontres ne sont pas encore connues à ce stade, mais nul doute que, avec sa cathédrale Saint-Paul, son trésor, le LWL-Museum für Kunst und Kultur, les souvenirs du traité de Münster, l’un de ceux de la Paix de Westphalie qui mit fin à la guerre de Trente ans – et l’église Saint-Lambert à la tour de laquelle pendent les cages où furent exposés les cadavres des chefs anabaptistes après la répression du mouvement en 1536 ! –, Münster se révélera être une cité très accueillante.
mar.
13
sept.
2016
Commandée par le général Charles Tombeur, la Force Publique congolaise participe pour la première fois à des opérations d’envergure en 1916 contre les troupes coloniales allemandes. À la fin
du mois de juin 1916, elle occupe l’ensemble du territoire rwandais avant de remporter, le 19 septembre 1916, une victoire décisive lors de la bataille de Tabora, ville principale de l’Afrique
orientale allemande.
Honoré par les milieux coloniaux, Tombeur, le grand héros de Tabora, est anobli par le Roi Albert et autorisé à accoler à son nom la particule « de Tabora ». Décédé en 1947, il est enterré au
cimetière de Saint-Gilles, dans la partie de la crypte dédiée aux soldats saint-gillois morts pendant ou des suites de la guerre 14-18. En dernier hommage, son buste, œuvre de Jacques Marin, est
inauguré avenue du Parc à Saint-Gilles en 1951.
La commune de Saint-Gilles a souhaité commémorer le Centenaire de la Grande Guerre au départ des traces qui, comme celles du général Tombeur, s’inscrivent encore dans l’espace public communal. La
démarche de la commune tend à mettre en évidence les valeurs et les paradoxes qui peuvent se dégager de la Grande Guerre (la paix et la brutalisation ; la démocratie et le nationalisme ; la
liberté et le totalitarisme…). Elle tend également à inscrire les commémorations dans les traces existantes afin de renforcer les liens entre les habitants et leur commune. À travers la figure du
général Tombeur, ce colloque met l’accent sur l’ensemble des acteurs belges et congolais qui ont été impliqués dans la Première Guerre mondiale. Mêlant des associations, des étudiants et des
chercheurs, qu’ils soient belges ou congolais, ce colloque a pour volonté d’éclairer les mémoires de ces acteurs, des combats et des victoires, mémoires repliées, mais pas disparues. Mémoires qui
donnent tout son sens à la mondialisation de cette guerre.
Le colloque « La guerre 14-18 en Afrique. Des mémoires repliées » organisé par la commune de Saint-Gilles et le CRHiDI se déroulera à la Maison du Peuple de Saint-Gilles le mardi 13 septembre
2016, de 13h30 à 18h.
ven.
13
mai
2016
Ce qu’il est coutume d’appeler la révolution numérique (Web 2.0, Digital Humanities, Big Data, édition électronique, etc.) touche un nombre de plus en plus considérable de secteurs de nos sociétés. Parmi ceux-ci, la production et la diffusion du savoir scientifique nous intéressent au premier chef. Cette seconde journée d’étude organisée par ModerNum, réseau des modernistes francophones de Belgique, veut être l’occasion d’une rencontre entre spécialistes des Digital Humanities et jeunes chercheurs autour d’une double interrogation: quel(s) rôle(s) peut jouer la technologie numérique dans notre rapport à la recherche et à la communication de nos résultats ?
Cette journée se divisera en deux volets, le premier s’intitulant “chercher” et le second “communiquer”. Une conférence introductive à chaque panel permettra de poser les bases théoriques et critiques utiles afin d’entamer la réflexion autour du thème qui sera abordé. Suivront à chaque fois des communications plus courtes destinées à présenter quelques-uns des projets liés aux humanités numériques qui sont aujourd’hui réalisés avant tout par des modernistes francophones belges.
La matinée sera consacrée au panel “chercher”. Les interrogations à ce sujet sont plurielles: quels sont les rapports entre une source et ses mises en données? Comment critiquer les données obtenues afin que celles-ci n’oblitèrent pas la source ou ne soient pas confondues avec elle? Que signifie faire une base de données? Comment et pourquoi utiliser un outil de “datavizualization”? Quelles nouvelles compétences l’utilisation d’outils numériques exige des chercheurs et comment faire face, dans nos institutions d’enseignement, aux défis que cela entraîne ? Quelles différences y a-t-il entre illustrer son propos à l’aide d’outils numériques et traiter le résultat du croisement de données ?
L’après-midi, quant à elle, sera entièrement destinée au panel “communiquer”. Les questions qui devraient présider à nos échanges sont également nombreuses: quelle est la place des outils du Web 2.0 pour la communication scientifique et à quel point ceux-ci influencent-ils l’acte de communication lui-même (textes non linéaires, importance de l’image, etc.)? Quels sont les nouveaux outils d’écriture que propose le numérique et quelle influence ont-ils sur le processus d’écriture? Que recouvre la pratique de l’édition numérique et comment s’articule-t-elle avec l’édition papier? Comment répondre aux défis de la sauvegarde du savoir scientifique dans le cadre de la dématérialisation des supports de communication ? Avec le développement de ces nouveaux dispositifs qui tendent à décentraliser la circulation des connaissances, quelle est la place des universités dans la production et la diffusion du savoir?
ven.
22
avril
2016
Au cours des quarante dernières années, l’historiographie relative à l’étude du fait militaire et de la guerre a connu un très net essor, pour ne pas dire un quasi-renouveau. Conscients des biais et lacunes qu’offrait l’histoire-bataille, les historiens et, de manière générale, les sciences sociales, tâchent dorénavant d’envisager le rapport à la guerre sous un angle où le champ de bataille, les grandes stratégies et les faits d’armes sont relégués à l’arrière-plan. Considérée comme un « fait social total », la guerre est devenue un lieu d’étude et d’observation pour des pratiques plurielles qui peuvent mobiliser tant les catégories de l’histoire politique qu’institutionnelle, sociale, économique, du genre, etc.
Le présent projet entend aborder le rapport au « fait militaire » – entendu dans un sens large – à travers l’étude de documents naviguant entre l’écriture de soi et l’écriture de l’histoire. En effet, la période envisagée (15e-17e s.) autorise l’historien à s’interroger sur la guerre comme élément du quotidien, comme réalité à laquelle l’individu – peu importe sa position au niveau social – est confronté. Les anciens Pays-Bas burgondo-habsbourgeois sont, par exemple, un laboratoire fertile compte tenu des nombreux conflits qui s’y sont déroulés, des migrations que ceux-ci ont engendrées, des séparations qu’ils ont provoquées. Loin de se limiter à un spectre local, la guerre et le rapport que l’Homme entretient avec, doivent aussi pour l’époque retenue s’envisager dans une optique transnationale.
ven.
15
janv.
2016
Historien, spécialiste de l'histoire des institutions politiques belges, Jean-Pierre Nandrin enseignait l’histoire contemporaine, en particulier le droit et les institutions, la théorie de l’histoire et l’histoire des droits de l’homme.
Enseignant dans le secondaire, il est arrivé à Saint-Louis en tant qu'étudiant puisqu'il a complété sa formation d'historien par des candidatures en droit en horaire décalé.
Jean-Pierre Nandrin a continué son parcours à Saint-Louis en devenant assistant, professeur, doyen de la Faculté de Philosophie, Lettres et Sciences Humaines et enfin, directeur de l'Institut d'études européennes. Il avait accédé à l’éméritat en juin 2012 et aurait dû donner encore un cours aux étudiants du master complémentaire en droits de l'homme l'année académique suivante (2012-2013) si la maladie ne l'avait pas emporté le 5 décembre 2012.
Le Centre de Recherche en Histoire du Droit et des Institutions (CRHiDI) de l'Université Saint-Louis - Bruxelles et La Fonderie s'associent pour rendre hommage à leur ancien collègue et collaborateur trop tôt disparu.
A cette occasion, deux nouvelles publications vous seront présentées :
- Jean-Pierre Nandrin, Hommes et normes. Enjeux et débats du métier d’un historien. Textes recueillis par Pierre-Olivier de Broux, Aude Hendrick, Françoise Muller et Bérengère Piret, Bruxelles, Presses de l'Université Saint-Louis - Bruxelles, 2016.
- Historien dans la cité, Hommage à Jean-Pierre Nandrin, Cahier de La Fonderie n°51, 2015.